vendredi, juin 23, 2006

Aux tomates

La pataphysique de ton corps en ébullition est comme un poil de touffe sur une poignée de bicycle dans le sud de l’Outaouais.

L’arythmie du doigt de pied transcende la volupté du sourcil maquillé.

Le bourgeon de Big Mac est sur le point d’éclore sous la pression organisée du papier clitoridien.

Comme cette muqueuse aqueuse des routes sinueuses approche l’envie d’écourter le bosquet du lavabo.

Monsieur Net, Pledge et KY repassent le torchon du chaudron de sauce à spaghetti. Les oignons y restent accrochés. La marjolaine m’accuse d’errance … !
La tabarnacle … je vais la couper.
Même si mes tomates sont belles et juteuses.

C’est pourquoi le matin platonicien me grise de son fumet léger.
J’ose réfléchir le concept immaculé et prier l’orgasme végétal.

Oh! Que j’aime baigner de sueur froide !
Oh! Que l’horloge éclaire !
Oh! Que le bingo rigole de cette perruque de métal !

Un café, deux toasts, trois tournevis.
À Bagdad, le facteur s’en christ.

Bon … il ne me reste plus de cigarette.
C’est ben de valeur, c’est là que j’arrête.

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