tag:blogger.com,1999:blog-301583512024-02-08T11:19:01.268-05:00Côté GivréCôté givré est un blogue de poésie alternative,de podcast et de photographie de créations artistiques.Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.comBlogger28125tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-66770179237420325532008-06-08T17:43:00.001-04:002008-06-08T17:43:35.951-04:00Urgence d’écrirePoésie poésie vite je pense et j’écris<br />ma blonde arrive la baignoire est crottée<br />poésie poésie s’il vous plaît je t’en pris<br />elle va bien remarqué que je n’ai rien frotté<br />poésie poésie que de mots je construis.<br /><br />Tu as le pouvoir d’affranchir la mémoire<br />tu sais accrocher charmer et transporter<br />tu peux lui faire voir et blanchir le noir<br />tu dois aguicher camoufler exhorter.<br /><br />Poésie poésie j’aimerais qu’elle en rit<br />je l’entends elle monte les dés sont jetés<br />poésie poésie dis-moi quel est ton prix<br />je te payerai de mes étrangetés<br />poésie poésie ça y est elle a compris.<br /><br />Grâce à toi Ô poésie !Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-35384603307360961492008-06-08T17:42:00.001-04:002008-06-08T17:42:29.851-04:00PatriciaPatricia<br />par-ci par-là<br />n’écoute pas<br />ce qu’on te dira<br />car vois-tu les gens<br />pour qui on se tue souvent<br />songent au bonheur<br />en offrant malheur.<br />Écoute ton cœur.<br /><br />Rien ne se perd, rien ne se crée.<br />Sans t’avoir créée, je te perds.<br />L’enfer est-il sur terre ?<br />On m’enlève mon paradis<br />qu’il fait froid sans ta lumière.<br />Mon amour je te le dis.<br /><br />Princesse d’un millionnaire<br />ou reine d’un sans terre ?<br />Valeurs pécuniaires<br />ou humanitaires ?<br />Amour<br />Argent<br />Amour de l’argent.<br />Fille à son père<br />femme à son homme<br />dois-je me taire<br />ou être en rogne?<br />1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />Question ou réponse ?<br />Noir ou Leblanc ?<br />Sans ou avec moi ?<br />J’attends dans l’émoi.Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-5506370285551462032008-06-08T17:40:00.002-04:002008-06-08T17:41:23.253-04:00DiadèmeLe nectar fruité<br />d’une coupe salée<br />s’est étalé<br />dans ma bouche enflammée.<br /><br />Dieu que j’aime cette fille<br />pour qui je fais des vrilles<br />sur son diadème.<br /><br />Son corps bascule<br />comme le crépuscule.<br />Je suis ébloui !<br />C’est son nombril.<br /><br />Je m’enfonce dans la joie.<br />Cette fois-ci c’est moi<br />qui d’un regain envoi<br />le second coup d’envoi.<br /><br />Quel part s’exprime<br />qui diffuse les rimes<br />qui d’un profond échos<br />m’attrape au lasso.<br /><br />Je reviens te chercher<br />mon amour<br />toi qui es penché<br />tour à tour<br />viens de mon côté<br />je veux recommencer.Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-63748945999393295832008-06-08T17:40:00.001-04:002008-06-08T17:40:20.406-04:00À ChristineDouce caresse d’aile,<br />Chaleur de son aura,<br />Chevelure de miel,<br />L’étreinte de ses bras,<br />Amour maternel,<br />Humour sous les draps,<br />Pommette originelle<br />Qu’elle m’offre en repas.<br /><br />Dieu que j’aime cet ange<br />Cette vision divine,<br />Puisse-t-elle rester blanche,<br />Pure, parfaite, sublime,<br />Sainte comme le Gange,<br />Lorsque lève la bruine.<br />Je vis l’amour intense<br />Pour toi chère Christine.Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-67051724678644900642008-06-08T17:38:00.001-04:002008-06-08T17:38:45.930-04:00(sans titre)L’amour que j’ai pour toi est intemporel, incorporel et très réel.<br />Il s’anime que tu sois là ou pas.<br />Mais quand tu es là, que mon front touche le tien, que ma main frôle la tienne ou que mon regard se perde dans tes yeux, l’éternité est à ma portée.<br />Je t’aime et je t’aimerai toujours. Je pleure à l’idée de te perdre et je sais que même loin de moi, tu seras toujours dans mon cœur.<br />La plus belle chose qui soit arrivée dans ma vie a été de te connaître, la pire est d’imaginer ne plus t’avoir prêt de moi.<br />Je partirai pour un voyage dont je n’ai pas vraiment choisi la destination, mon rêve le plus cher est que tu puisses me rejoindre…<br /><br />Je t’aime profondémentMichelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-80939464684599696262008-06-08T17:35:00.001-04:002008-06-08T17:36:44.553-04:00Mon amour s’éloigneJe te vois tranquillement t’éloigner et je pense à la mort.<br />Je sais combien ma condition te fait souffrir et tu es la dernière personne que je veux savoir souffrir.<br />Je sais être la cause indirecte de tes souffrances.<br />Je te vois difficilement tenter l’adaptation impossible.<br />Je vois ton deuil de l’homme que tu aimes.<br />Je vois la non-attirance de la féminité qui m’envahit.<br />Je comprends le déchirement intérieur que tu vis à chaque instant. Ce déchirement entre la personne que tu aimes et son nouveau sexe qui t’éloigne, entre la grande admiration et la réaction contre les regards de mépris, entre la compréhension et l’incompréhension, entre ce rapprochement qui t’éloigne des autres, entre l’homme que j’étais et la femme que je suis.<br /><br />Quelle profonde tristesse que de savoir ta douleur! Quelle culpabilité et quel amour que tu portes à vouloir être là dans mes moments difficiles. Quelle joie que de savoir que malgré tout, nous aurons toujours cette lumière à partager…Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-81795774843485284892008-01-17T15:24:00.000-05:002008-01-17T15:25:03.156-05:00Christine 44Pour toi <br />Je traverserais les montagnes<br />Je sortirais les poubelles<br />Je danserais en pagne<br />J’allumerais des chandelles<br />Je ferais 44 ans de bagne<br /><br />Avec toi<br />Je découvrirai les montagnes<br />J’emplirai les poubelles<br />J’enlèverai mon pagne<br />Pour te montrer ma chandelle<br />Et qu’sa fasse un gros ¨bang¨<br /><br />Sans toi<br />La vie est une montagne<br />Je me crisserai dans la poubelle<br />Où pourrissent les pagnes<br />Et s’éteignent les chandelles<br />Car c’est toi ma gang<br /><br />Je t’aime, je te sens<br />Je te vie mon encens<br />Je te vibre, je te pense<br />Tu m’enivre les sens.Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-56928233622597294692007-03-26T17:55:00.000-04:002007-03-26T18:18:19.685-04:00Quai de l’îleRoche rouge grise<br />Vagues qui se brisent<br />Montagnes éloignées <br />De nuages baignés<br />Parfum de gouamons<br />Qui vient de l’amont<br />Du fleuve tranquille<br />Et du ciel qui brille<br />Ne sont qu’indications<br />Que mémorisation<br />Que signalisation<br />Pour l’être d’exception<br />Qu’un jour de promenade<br />D’inattendue ballade<br />Grâce à cette bravade<br />Fit de moi son doux barde.Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1168268311808791202007-01-08T09:57:00.000-05:002007-01-08T10:05:28.413-05:00L’incertitudeL’incertitude de l’heure<br />Coule dans le beurre<br />L’arachide arrache<br />La cravate qui cravache<br /><br />La solitude intérieure <br />Engendre la rumeur<br />Froide de l’apache<br />Qui crache sur sa hache<br /><br />Le prélude rêveur<br />Foule le coureur<br />Qu’une gelée attache<br />À la guitare qui tache.<br /><br /><embed src="http://odeo.com/flash/audio_player_gray.swf" quality="high" width="322" height="54" name="odeo_player_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="type=audio&id=5429143" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/5429143/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1162906118921897822006-11-07T08:22:00.000-05:002007-03-23T12:43:56.933-04:00Septembre au parc LafontaineIls sont bedaine les kétaines du parc Lafontaine.<br />Le gazon est long et septembre est bon.<br />Cris de goélands provenant de l’étang,<br />quelques bicyclettes de pseudo-vedettes, <br />habillés de bleu sous un ciel radieux. <br />Tous ces promeneurs ont un air songeur.<br />J’entends les sirènes mais elles ne m’appellent pas.<br />Elles crient leur gène de se trouver là.<br />Le bruit de clochette du bicycle à glace<br />Lui il semble à sa place.<br />Les tapettes ils n’ont pas froid.<br />Ils ¨tchek¨ et ils guettent,<br />Tout ce qui bouge est proie.<br />Où suis-je ?<br />Où vais-je ?<br />D’où viens-je ?<br />Que fais-je là ?<br />L’handicapée en chaise électrique appelle ses bébés.<br />Les écureuils s’alimentent du cercueil.<br />Pourquoi Lévinston le goéland<br />Lorsqu’il ¨crash¨ dans le parc<br />a-t-il l’âme aussi ¨stone¨?<br />Que de réussites futiles dans la mare de la vie !<br />Que d’échec utile ! J’en ai mare ! Et puis !<br />Où est la mission que mes rêves d’enfants me faisaient espérer ?<br />Où est la vision qu’une trêve d’esprit me faisait admirer ?<br />Quel est la question que mon être meurtri tente de trouver ?<br />Ma seule certitude en ce bas monde.<br />Je vais mourir, pourrir et nourrir la matière féconde.<br /><embed src="http://odeo.com/flash/audio_player_gray.swf" quality="high" width="322" height="54" name="odeo_player_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=2354599&audio_duration=107.926&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/4/8/2/Septembre_au_parc_Lafontaine.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/2354599/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1158002429288141772006-09-11T15:20:00.000-04:002006-09-11T15:26:17.680-04:00Que s’est-il passé ?Dans la chaleur du fauteuil <br />sur mes genoux posés <br />tu tournais de l’œil <br />d’être caressé. <br />Que se passait-il ?<br />Que s’est-il passé ?<br /><br />Dans la moiteur du linceul <br />sur mon corps enlacé <br />tu étais l’orgueil <br />de ces nuits extasiées.<br />Que se passait-il ?<br />Que s’est-il passé ?<br /><br />Dans l’espace d’un coup d’œil <br />nous partagions d’emblée <br />le pinacle des seuils <br />les plus enchantées.<br />Que se passait-il ?<br />Que s’est-il passé ?<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1877207&audio_duration=56.16&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/5/9/9/Que_c_est-il_passe.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1877207/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1156174063185787832006-08-21T11:22:00.000-04:002006-08-21T11:41:27.676-04:00Spéciale listeJe suis bon dans tout et excellent dans rien. Ce n’est pas un talent c’est une damnation en ces temps incertains ou la vision n’a plus sa place. Suivons les spécialistes aveugles dans leurs visions rétroactives de la réalité fictive. Descartes a bien mélangé les cartes. La pensée scientifique est très pratique pour les météorologues, psychanalystes, économistes des politiques sociales et médicales. Traitons les causes, car c’est à cause d’eux qu’on cause. Qu’est-ce que l’être ? C’est un verbe précédé d’une voyelle et d’une apostrophe. Disséquons l’apostrophe et faisons un diagnostic et un pronostic sur ses chances d’exister encore en 2025. Faisons un symposium international sur ce sujet à l’université de Belgrade et donnons-lui un grade Honoris Causa : et soyons heureux car grâce à lui ont causa.<br />L’arbre et la forêt, la cellule et la feuille sont-ils si loin ou si près. Pourquoi valoriser l’un plutôt que l’autre ? Comment comprendre l’un sans l’autre ? Marx, Freud, Descartes, Platon, étaient-ils spécialistes ou généralistes ? Analgésique, anarchie, analphabète de la ¨bette¨ du poète. Apprendre, comprendre, analyser, synthétiser, synthétiseur tisseur de beurre dans l’beurre. L’heure des spécialistes doit tirer à sa fin ou je vais les tirer ! HON ! C’est pas fin ! J’ai faim de comprendre et d’apprendre mais je ne peux prendre.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1750737&audio_duration=117.546&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/3/2/4/Speciale_liste.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1750737/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1154553224223776922006-08-02T17:11:00.000-04:002006-08-02T17:17:21.803-04:00GeorgiaEspace<br /><br />Tu fais partie des grandes questions existentielles de ma vie !<br /><br />Resto<br />Boulot<br />Dodo<br />Dondinne<br />Divine<br />Hantée<br />Foulée<br />Voulez tomber<br />Bâtir<br />Revenir en foin<br />… de loin<br />Bon ben.<br /><br />La vibration qui me manque<br />Que tu me donne<br />Malgré toi<br />Qui que tu sois !<br />J’en reçois.<br /><br />Georgia !<br />Georgia !<br />Égorgia !<br />Ha ! Ha ! Ha !<br /><br />Tes reins<br />Tes mains<br />Tes seins<br />D’airain.<br /><br />Ton cul<br />Ton pus<br />Ton jus<br />Touffu.<br /><br />Tes jeux<br />Tes yeux<br />Sans vœux.<br />J’en veux !<br />Pourquoi ?<br /><br />Espace<br /><br />Pourquoi ?<br /><br />Qui se cache, que je sache ?<br />Qui se fâche, que je tâche ?<br />Qui se fou de ce fou ?<br />Qui s’envole en luciole ?<br />Qui devine la gamine ?<br /> <br />L’univers qui nous sépare est inversement proportionnel à celui qui nous rapproche.<br /><br />Tu es l’électron de mon proton.<br />Je suis l’électron de ton proton.<br />Trouvons le neutron et faisons des quarks.<br /><br />Envolé les idées, il reste l’amitié,<br />Mais comment espérer,<br />Sans tomber, sans pleurer ?<br />Comment ressusciter ?<br />C’est fait, <br />C’est oublié.<br />Non ! Va chier !<br />¨Va Fancule ¨<br />Si tu veux un dortoir,<br />Non ne vient pas me voir.<br />¨Chus¨ pas un encensoir.<br /><br />Pourtant,<br />Le soir des soirs<br />Grimoire gris noir<br />Pris voir<br />Boudoir<br />Miroir<br />Butoir.<br /><br />Une vie<br />Une nuit<br />Un nid<br />J’en pris.<br />Un lit<br />Un lys<br />D’envie<br />Sans ennuie.<br />Fontaine d’ébène, je t’aime.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1604736&audio_duration=123.968&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/5/8/4/Georgia.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1604736/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1152757169306720982006-07-12T22:16:00.000-04:002006-07-12T22:21:06.906-04:00Sticky MikeSous le saule pleureur, face au lac arrêté.<br />Je me souviens des heures et du temps caressé.<br />Dans cette herbe d’été, d’une lune éclairée.<br />J’ai senti la gaieté de l’amour partagé.<br /><br />Sur le tronc du ruisseau, j’ai goutté le baiser<br />D’une caresse d’oiseau recueillant la rosée.<br />Tes yeux chez ¨Sticky Mike¨ me parlent d’un amour<br />Puissant comme un gros ¨bike¨ chirant dans le velours.<br />Que de beaux souvenirs flottants dans ma mémoire.<br />Que de joies, que de rires.<br /> Je t’aime et te rends gloire.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1478772&audio_duration=60.814&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/2/3/9/Sticky_Mike.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1478772/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1152553743092205852006-07-10T13:47:00.000-04:002006-07-10T13:53:27.220-04:00L’frigidairePourquoi ne puis-je vivre<br />D’amour et d’eau fraîche ?<br /><br />L’amour inconditionnel est mort<br />Et l’eau fraîche est en bouteille dans l’frigidaire.<br /><br />Pourquoi ne puis-je compter que sur moi Surmoi ?<br /><br />Le moi inconditionnel est mort<br />Et le Surmoi est en bouteille dans l’frigidaire.<br /><br />Dieu, où est Dieu ?<br /><br />Le dieu inconditionnel est mort<br />Et il est en bouteille dans l’frigidaire.<br /><br />Si je meurs, je veux qu’on me mette en bouteille dans l’frigidaire.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1460031&audio_duration=81.094&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/1/1/0/El_Frigidaire.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1460031/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1152237425568692482006-07-06T21:56:00.000-04:002006-07-06T22:02:02.733-04:00Le repasLa saine scène de la Cène assène les cennes.<br />La table attable l’équitable étable.<br />L’entrée entre dans l’antre du ¨tray¨.<br />La soupe sous le sou louche la louche.<br />Le plat de plate patte épate Pat.<br />Le vin d’un vingt devin divin.<br />Le dessert de serre dessert le désert.<br />Le thé latté a hâté l’athée hanté.<br />Le fromage Afro : Hommage aux formes mage.<br />Le porto se porte haut.<br />Le digestif se dit : Je gis festif.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1444265&audio_duration=71.396&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/5/2/7/Le_rapas.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1444265/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1151928657593578412006-07-03T08:10:00.000-04:002006-07-03T08:13:38.270-04:00Le bicycle MustangMon bicycle Mustang CCM à banc de banane<br />Avec ma gang bohème et leurs bécanes<br />Avons sillonné les champs et les prés<br />sur pneu ballounné et imaginé<br />les chants de contrés éloignées<br />changeant au gré de mes poignées ¨jacké¨.<br /><br />Il était vert métal flake¨.<br />La couleur de mon visage<br />Lorsque devant la cavée<br />Je m’élançais de peur et de rage<br />D’être pris pour un ¨fake¨.<br /><br />Il était robuste, j’en étais fier.<br />Il fendait les arbustes et les tas de pierres.<br />Je me souviens encore du jour où je l’ai dompté<br />Et de l’asphalte qui m’a édenté.<br /><br />Que j’aimais la ¨trail¨ du boisée l’Heureux.<br />J’aimais la cavée même si j’étais peureux.<br />J’aimais la Saint-Charles et les trois plateaux du camp de jour.<br />Et lorsque j’en parle, j’entrevois pourquoi il sera toujours<br />À jamais gravé de souvenirs amoureux<br />Car lorsque je’l montais j’étais roi et heureux !<br />C’était mon bicycle.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1428263&audio_duration=90.662&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/4/2/4/Le_bicycle_Mustang.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1428263/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1151928419960858602006-07-03T08:01:00.000-04:002006-07-03T08:08:34.946-04:00MoneyLe cash, le fric, les frites, l’argent, la sale argent. J’en ai besoin, mais je ne veux pas me salir. Le pognon ça pogne. A commercial, Internet, web, piston, pistou, Picsou, pitou, pitoune, la toune, la toutoune tourne sur le tourne-disque chic. C’est ça le hic ! I’K ‘c’est plate d’être cassé comme l’assiette plate. Fric, fric, j’en veux du fric. Arrive pis vite. J’veux dépenser sans compter. J’veux une maison, un bois, une terre, une place où m’asseoir à soir. Non j’aime pas l’cash. J’en veux, c’est tout. Pas pour qu’y’ m’reste dans les poches, pour le donner, pour le dépenser. La beauté du cash c’est qu’y t’partent des poches pour arriver dans une autre. C’est l’échange. C’est pas l’change. L’échange, faut qu’sa change. En attendant, je compte mon change.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1428260&audio_duration=76.076&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/2/7/4/Money.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1428260/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1151343186677943532006-06-26T13:32:00.000-04:002006-06-26T13:36:26.776-04:00Vieille CutlassTrafic jam, déconfiture, des voitures en état de stationnement permanent. Même si la lumière verte n’éclaire pas. Elle ne signale pas que l’autobus qui pu tourne dans le vide du trafic.<br /><br />Mon Oldsmobile est vieille et peu mobile. La rouille est son acné. Ses habits sont troués. Son capot capote. Ses ¨wipers¨ ont peur. Mais elle a la fierté d’être ¨décrissé¨ . Elle ne se gène pas de prendre sa place quand vient le temps de parquer sa carcasse.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1392164&audio_duration=59.748&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/0/1/8/vieille_Cutlass.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1392164/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1151337803907371362006-06-26T12:02:00.000-04:002006-06-28T19:36:22.073-04:00Essai sur quelques formes de liens disparueLe bien<br />Le mien<br />Le tien<br />Est tien<br />Sans fin<br />J’y tiens <br />Pour mourir.<br /><br />L’arien<br />Qui tient<br />Au bien<br />Au mien<br />Au tien<br />Maintient<br />Tes liens <br />Pour tarir<br />Ce bien<br />Le tien<br />Le mien.<br /><br />Au chien <br />Ce martien<br />Il advient<br />Et je tiens<br />Il convient<br />D’avertir.<br /><br />À moins<br />Qu’à moins<br />Qu’au moins <br />Si tu tiens<br />Au bien<br />Au tien<br />Au mien<br />Toi t’unir<br />Ce bien<br />Le tien<br />Le mien<br />Platonicien<br />Aphrodisien<br />Métaphysicien<br />Au Pharisien<br />Revenir……<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1392041&audio_duration=64.272&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/3/8/1/essaie_sur_quelques_formes_de_liens_disparus.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1392041/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1151333551968902872006-06-26T10:52:00.000-04:002006-06-26T13:24:13.340-04:00Censure automatiqueCensure de sangsue de sang<br />Sur le sens des sens indécents<br />L’indécis se dit l’indice de l’Inde lisse d’un lys<br />Louche de souche douce<br />Du pouce qui courrouce et pousse <br />la douce douche de ta bouche <br />qui touche et retouche la couche.<br />L’un des Huns et l’emprunt commun<br />Aime le brun et aucun des cajuns d’embruns humbles<br />Et quelqu’un chacun de l’un<br />Bondit et se dit bon dit-on.<br /><br />Le pompon du pont con<br />Pond et pompe les ronces<br />Coincé sous les soins et le foin dans le coin<br />Très loin du voisin de l’oie.<br />Toi et moi, la loi, la foi, le roi et la joie de soi<br />Envoie le pourquoi et de quoi de bois avoir de l’émoi.<br /><br />Sans l’anse de l’an<br />L’avance des sens se lance <br />En se dansant d’avance avec l’encens.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1392089&audio_duration=90.48&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/9/9/6/Censure_automatique.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1392089/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1151157907971553112006-06-24T10:04:00.000-04:002007-01-05T18:47:39.320-05:00La merdeDurant près de deux ans, mon beau frère et moi prenions un café ensemble tous les samedis matin. Durant ces nombreuses rencontres, nous inventions des blagues de merde à n’en plus finir. Toujours est-il qu’un jour, je dévoilai à Serge que j’avais maintenant suffisamment de poésie pour partir à la recherche d’un éditeur. Il m’insulta fermement et me disant que je ne serais jamais poète puisque je n’avais pas, comme lui, étudier la littérature. Comme son anniversaire arrivait et qu'il me faisait chier, que nous aimions tous deux rigoler de merde, je lui composai donc un éloge au caca qu’il relit maintenant à chacun de ses anniversaires. Voici donc le clip audio de cette chose dont je suis particulièrement fier.<br /><br /><embed name="audio_player_standard_gray" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" align="middle" src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" width="300" height="52" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1373300&audio_duration=114.374&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/4/4/3/16_-_Michel_Leblanc_-_La_merde.mp3" wmode="transparent" allowscriptaccess="always" quality="high"></embed><br /><a style="PADDING-LEFT: 110px; FONT-SIZE: 9px; COLOR: #f39; LETTER-SPACING: -1px; TEXT-DECORATION: none" href="http://odeo.com/audio/1373300/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1151156991644449912006-06-24T09:48:00.000-04:002006-06-24T09:49:51.646-04:00Pour toi Serge, c’est avec fierté que je te chie un poème.L’envie de chier me prend tous les jours.<br />Je m’assieds et puis là je savoure.<br />Ce moment dédié au digeste parcours<br />Du repas apprécié, hier, l’autre jour.<br /><br />Crotte, crottin, caca ou étron.<br />Merde, marde, flux, chiure, décomposition.<br />Mou, dur, gros petit ou long.<br />Brun, rouge vert, noir ou composition.<br />Rugueux, lisse, compact ou avec des pitons.<br />Droit, courbé, enroulé en rond.<br />J’ai bien hâte de voir comment ils seront.<br /><br />J’aime les ¨peanuts¨ et le blé d’Inde,<br />Les épinards et le boudin.<br />Leurs excrétions, j’en suis certain<br />Me raviront de leurs dessins.<br /><br />Oh ! Toi fromage.<br />Oh ! Plat de ¨bean¨.<br />Constipation, chiasse divine,<br />Défécation ou colombine,<br />Fiente, guano, chiure, bouse et urine,<br />Fumier, caca, crotte, excrément,<br />Merdier, selles, fèces, sel gaulois, bran.<br />Quand je te vois !<br />Quand je te sens !<br />Quand je te chie,<br />Que tu descend.<br />Que mon anus, tranquillement,<br />T’ouvre la porte et que tu prends,<br />Ton envol pour d’autres versants<br />Et que du bol, tu me salut !<br /><br />C’est avec fierté, joie et tristesse<br /> Que je te ¨flushe¨<br /> Que je te laisse.Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1151099755917656722006-06-23T16:40:00.000-04:002006-06-25T09:29:30.230-04:00BorisQuand tu pisse des mots<br />C’est pas beau<br /><br />Mais quand tu dis des larmes<br />De vacarme<br />Quand tu chante<br />Et qu’sa bouge du ventre<br />Quand dans tes beaux habits<br />Tu fais l’coq qui rit<br />Quand t’aime le porto<br />Quand t’aime le party<br />Quand ton droit de veto<br />N’est plus un apartheid<br />Quand l’apparat de richesse<br />N’exprime plus ta tristesse<br />Quand l’appât de sincérité<br />Sait toucher ta vérité<br />Quand l’usine de tes rêves<br />T’illumine une trêve<br />Quand l’écoute intéressé<br />Ne te rend plus stressé<br />Quand l’ouverture d’esprit<br />N’abdique plus le mépris<br />Quand la détermination<br />Exprime toute la passion<br />Quand l’enfance de ton être<br />Communique l’envie d’naître<br />Quand l’attendris charmeur<br />Armistice l’opprimeur<br />Quand finalement<br />Ton apparente force est vulnérabilité<br />Et que ta vulnérabilité est une force apparente !<br /><br />Ta présence enrichit.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1379771&audio_duration=86.268&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/7/4/7/Boris.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1379771/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30158351.post-1151083282003791662006-06-23T13:20:00.000-04:002006-06-24T10:15:30.553-04:00Poète masqué audioCe poème fut écrit alors que j’expérimentais la lecture de poésie dans le métro de Montréal. En effet, je voulais dire mes poèmes dans le parc Lafontaine mais j’appris rapidement qu’il était interdit de dire de la poésie sur la voie publique à Montréal. Il n’existe aucun permis pour ce genre de chose et apparemment, vous avez le droit de faire une statue immobile ce qui est associé aux arts de cirque, vous pouvez faire de la musique et devez passer une audition devant des fonctionnaires municipaux, mais il est strictement interdit de dire de la poésie, sauf dans le métro. Je décidais lors de louer un porte-voix et d’essayer de me produire. Le coût de l’opération $15.75 pour la location du porte-voix et $3.25 de revenus en une heure de lecture.<br /><br />De plus, les agents du métro ne savaient que faire de mes textes contenant des mots tels que vagin, clitoris ou merde. Ils décidèrent donc de faire écouter à leur patron, mes poèmes, via le walkie-talkie d’office que chacun d’eux transporte en tout temps. À ce moment-là, je choisie mes poèmes les plus « soft » et à l’eau de rose afin de ne pas envenimer l situation et lorsque mon heure fut terminée, je quittai l’endroit pour ne plus y revenir. Ce poème fut donc écrit afin de refléter cette expérience particulière.<br /><br /><embed src="http://www.odeo.com/flash/audio_player_standard_gray.swf" quality="high" width="300" height="52" name="audio_player_standard_gray" align="middle" allowScriptAccess="always" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" flashvars="audio_id=1369356&audio_duration=54.626&valid_sample_rate=true&external_url=http://media.odeo.com/1/8/0/Poète_Masqué.mp3" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /></embed><br /><a style="font-size: 9px; padding-left: 110px; color: #f39; letter-spacing: -1px; text-decoration: none" href="http://odeo.com/audio/1369356/view">powered by <strong>ODEO</strong></a>Michelle Blanchttp://www.blogger.com/profile/12761089246978566978noreply@blogger.com0